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Collèges: les chantiers vont se multiplier en Maine-et-Loire

D’ici 2021, le conseil départemental va injecter 60 millions d’euros dans l’agrandissement ou la reconstruction de plusieurs collèges publics. Certains travaux, qui s’annoncent lourds, devraient entraîner des réaménagements provisoires.

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Les données démographiques, par nature fluctuantes et cycliques, conduisent les collectivités à adapter l’offre scolaire à l’évolution des besoins. En Anjou, le taux de natalité a baissé un peu plus vite qu’au niveau national depuis 2010 (-10%, contre -7%), phénomène de décélération qui, avec la mécanique du décalage générationnel, a fini par induire ici ou là des déséquilibres dans la répartition des effectifs, marquée par des disparités assez sensibles entre villes et campagnes. Sur le terrain, la tendance purement comptable est plutôt défavorable aux gros centres urbains (des établissements d’Angers, Cholet ou Saumur perdent des élèves) quand, à l’inverse, certains collèges ruraux – notamment au Lion d’Angers, à Beaufort-en-Anjou, Seiches-sur-le-Loir, Gennes, Doué-en-Anjou ou Châteauneuf-sur-Sarthe – affichent des taux de remplissage exponentiels (jusqu’à 130 % !) et sont en voie de saturation. A Montrevault (Mauges), l’afflux d’inscriptions, bien supérieur à ce que le collège de l’Evre est en en mesure d’absorber, a amené les décideurs à y installer, dès septembre 2017, des salles de classe modulaires.

Au cours des prochaines années, le conseil départemental de Maine-et-Loire, qui gère les 50 collèges publics du territoire, va engager une série de chantiers visant, dans les zones où la demande est la plus forte, à améliorer la fonctionnalité et la performance énergétique des bâtiments, mais aussi à accroître leur capacité d’accueil. 60 millions d’euros seront ainsi débloqués par la collectivité d’ici 2021 en faveur de plusieurs sites, parmi lesquels Jacques-Prévert (Châteauneuf sur Sarthe) et Paul-Eluard (Gennes) dont l’agrandissement et la restructuration de leur cantine respective représentera un investissement global de 2,5 M€ (chacun). Au Louroux-Béconnais et à Beaufort-en-Anjou, Camille-Claudel et Molière vont faire l’objet d’extensions (pour 6 millions d’euros) et, à Durtal, le collège Les Roches va être reconstruit (12,8 M€). A Champtoceaux (collège Pompidou), c’est un programme d’isolation thermique qui sera mis en œuvre entre 2020 et 2021 (pour 1,3 M€).

Des offres modulaires sur-mesure

Si les plans de réorganisation éventuelle du service scolaire n’ont toujours pas été définis dans les établissements concernés, il est possible que des solutions temporaires viennent compenser les pertes d’espaces liées à ces opérations d’ampleur : on l’a vu, l’Education nationale a déjà recours à des locaux préfabriqués permanents pour augmenter, sur le long terme, la jauge d’établissements primaires ou secondaires dont il serait trop coûteux d’envisager le développement « en dur » Or, ce type de structure modulaire peut aussi remplir une fonction provisoire pendant la durée ponctuelle de travaux de rénovation dans un salle de cours ou un réfectoire.

Ces bâtiments, conçus pour garantir la sécurité et le confort des enfants comme du personnel enseignant, permettent de gagner en superficie à moindre coût. Certains professionnels proposent une offre sur-mesure adaptée à la spécificité de chaque établissement.

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